Bâle, l'inquiétant sentiment anti-français du centre historique.
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(AFP) À Bâle, les incidents anti-français se sont multipliés ces derniers mois dans le centre historique. Une "hystérie incompréhensible", selon les autorités.
Touristes " bombés" à la peinture fluorescente, projections d'excréments sur les véhicules dotés de plaques françaises, insultes... L'année 2017 a été un cauchemar pour la plupart des français ayant mis les pieds à Bâle, jusqu'à ce jour d'août 2017 où Jean-Pierre Combier, Consul de France, s'est trouvé entarté dans un restaurant du centre ville. Qu'arrive-t-il à cette cité d'ordinaire paisible et ouverte, capitale régionale de l'art ?
Ces attaques, toutes revendiquées par le FPH (Front Patriotique Helvétique) auraient pour origine une discorde persistante entre frontaliers, autour de l'accès aux principaux centres urbains du Grand Est français. En cause, les travaux d'aménagement entrepris dans le Territoire-de-Belfort pour l'accès à la gare TGV et au tout nouvel hôpital médian, fierté de l'Aire Urbaine. Bouchons à répétition, difficultés de circulation sur les axes adjacents, tout ceci aurait déclenché la colère des suisses travaillant de l'autre côté de la frontière. Comme le précise un proche du FPH sous couvert d'anonymat : "il n'est pas juste que les frontaliers français accèdent, en Suisse, à un réseau routier digne de ce nom quand nous devons, nous, subir les embouteillages résultant de l'incurie des autorités françaises". Le harcèlement des français, un moyen de faire pression sur le gouvernement afin qu'il débloque les fonds nécessaires à un achèvement rapide des travaux. Pourtant, avec l'attaque du Consul et la plainte déposée auprès de l'ONU par la République Française, cette stratégie paraît un peu scabreuse. En attendant, les attaques continuent... Déjà 528 recensées depuis mars 2017.
WmK
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