Le C.I.O. serait favorable à la création et à la particiâtion d'1Etat pour les dopés aux prochains Jeux Olympiques
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Le CIO a suspendu le Comité olympique russe pour la triche organisée aux JO de Sotchi 2014. Mais des Russes triés sur le volet pourront concourir à Pyeongchang sous un drapeau neutre.
Et oui passé, Maître dans l’art de ménager des intérêts en apparence contradictoires, le CIO a été conforme à sa réputation.
La Russie, déja sanctionnée d’1amende de 15 000 000 000$, remboursera les frais engagés par le CIO et financera la futur Autorité indépendante de contrôle. Elle paye ainsi le dopage organisé avant et pendant les Jeux olympiques de Londres 2012 et Sotchi 2014 et l’implication de son appareil d’Etat. Le président du CIO Thomas Bach ayant déploré "1attaque sans précédent sur l’intégrité des Jeux olympiques et du sport" avant de s’excuser auprès des "athlètes ayant souffert" du stratagème russe à Sotchi. Vladimir Poutine, ayant décrit cette sanction comme "1humiliation pour la Russie" dénonce 1complot occidental pour nuire à sa probable réélection en 2018.
Le CIO a donc délégué 1sélection d'athlètes russes qui devront avoir suivi 1programme de contrôles antidopage rigoureux à l’approche des Jeux et les participants dopés de Sotchi n’en seront pas exclus. Les dirigeants russes, seront exclus à vie des Jeux olympiques et le président du Comité olympique russe, suspendu du CIO.
La suspension de la Russie est 1coup de tonnerre dans le monde du sport en dépit de la politique de « soft power » pratiquée par Poutine et ses pots de vin. Toutefois, la suspension pourra être levée dès la fin des Jeux si les décisions du CIO sont respectées et mises en œuvre par le comité russe et ses athlètes. Aux J.O. de Rio 2016, il a bel et bien été établi que la Russie avait bel et bien mis en place un système de dopage d’Etat culminant avec la manipulation des Jeux olympiques d’hiver de Sotchi en 2014. Certains sportifs russes étaient alors protégés des contrôles antidopage, leurs échantillons étant soit troublés, soit échangés contre d’autres contenant une urine propre. A 1point tel que selon le rapport McLaren, plus de 1 000 athlètes et 30 disciplines concernés par le dopage institutionnalisé en Russie. Faisant ainsi oublié que Carlos Nuzman est toujours soupçonné d’avoir acheté des voix pour amener le plus grand événement sportif du monde à Rio de Janeiro, ou les autres grandes stars GroTas Uniennes, Européennes du dopage, le C.I.O. cherche avant à parfaire l'image des seuls évènements majeurs qui la rendent utiles. Et c'est pour cela que le C.I.O autorise les sportifs suspendus pour dopage de disputer les Jeux sous leur nouvelle bannière, avec 1grande seringue au milieu, en quelque sorte ce fut l’occasion de frapper symboliquement un grand coup.
Par cette pirouette, pourra t-on croire au retour à un « sport propre » ? Les membres du CIO ont poliment écouté ce représentant d’1autre monde, ou les produits dopants circulaient encore plus tranquillement qu’aujourd’hui, et c'est bien par divers chantages aux pots de vin qu'ils ont enfin acceptés la création d'1Etat incitant au recours au dopage pour améliorer ses performances. Mais la Russie pourrait porter un nouveau coup à des J.O. en annonçant ne plus y envoyer ses athlètes "propres". La Russie attend de connaître l’identité de ses adversaires dopés lors d’1compétition qui, déjà, peine à trouver des spectateurs et vit dans l’incertitude liée à la menace nord-coréenne.
-Sylvester Staline-
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